Comment mettre en place un studio photo maison pour la photographie de produits ?
Photographe de produit chez PackshotCreator, je souhaite partager mes connaissances avec vous afin de vous aider à mettre en place simplement un studio photo maison pour tous vos shootings.
1. L’espace, le matériel et le cahier des charges pour démarrer bon pied bon œil
Pour ce Do It Yourself, nous n’allons pas perdre de temps et nous poser les bonnes questions : comment vais-je organiser mon espace ? Combien de produits ai-je à photographier pour ce projet ? Quel appareil et quel objectif choisir ?
– L’organisation : le cahier des charges
Chaque détail doit être pensé et réglé à l’avance afin d’être le plus productif possible.
Vous avez 20, 100 ou 1000 produits à photographier ? Les fréquences de prises de vue sont liées à vos arrivages, à des opérations spéciales ? Un petit travail de recherche et de réflexion en amont ne peut pas faire de mal.
Chaque question doit être anticipée pour éviter de recommencer certaines manipulations : ressortir le produit de son emballage pour avoir à le photographier à nouveau sous un autre angle, par exemple. Voici une liste exhaustive de points à avoir dans son cahier des charges :
- Combien de produits souhaitez-vous photographier ?
- Combien d’images souhaitez-vous réaliser par produit ?
- Quel type de vues souhaitez-vous réaliser par sujet (face, profil, dessus, multi-angles, 360°…) ?
- Quels sont les préparations nécessaires pour mes produits ? Déballage, nettoyage, mise en condition…
- Quels format(s)/ résolution(s) pour vos fichiers images produits ? Cela dépend de leur utilisation (print, site web, réseaux sociaux…).
- Quelle nomenclature pour mieux vous organiser ? Un exemple : Nom_suffixe_index = Chaussure_Rouge_01. Le ‘’01’’ peut également être remplacé par le type de vue (face, dessus, trois-quarts…), comme de grandes catégories.
- La fréquence de vos prises de vue : toutes les semaines, tous les mois, tous les jours ?
– L’espace de prise de vue : le set
Mettre en place un bon studio photo ‘’maison’’ n’est pas hors de portée et n’a pas à être hors de prix. Il ne s’agit pas forcément d’un vaste espace et d’un matériel coûteux. Internaliser et réaliser vos visuels doit rimer avec retour sur investissement !
Tout d’abord et selon vos produits, vous aurez besoin de différents types de studios : plein pied pour du textile ou studio ‘’compact’’ adapté à la macrophotographie d’objets (bijouterie). Selon le volume et le type de produits à photographier, vous pourrez soit utiliser un recoin d’une pièce, voire un lieu dédié de moins de 20m2.
Choisissez soit un espace fermé ou ouvert (dans un stock) qui vous laisse assez d’amplitude pour installer le matériel nécessaire. Prévoyez enfin, une table pour poser vos produits à shooter et une autre pour ceux déjà photographiés, devant repartir au stock.
– Le matériel pour shooting photo : les indispensables
Voici le matériel pour studio photo professionnel dont vous aurez besoin (en cherchant un peu, il est possible de tomber sur des offres intéressantes en occasion) :
- Un appareil photo reflex
- Un objectif adapté à la prise de vue de vos produits : macro pour de la bijouterie ; un zoom, si vous avez une gamme de différents produits…
- Un trépied : pour des prises de vue stables et nettes
- Un chargeur secteur pour l’appareil photo : une autonomie infinie !
- Un kit d’éclairage (avec des supports d’éclairage photographique et des boîtes de lumière pour studio photo)
- Un fond cyclo blanc : vous obtiendrez des visuels neutres sur fond blanc et les détourerez plus facilement !
- Un support blanc ou transparent : pour des visuels neutres ou avec reflet
Les plus de Caro pour vos shootings photo
- Favoriser un éclairage LED pour un rendu (couleurs et textures) homogène et fidèle.
- Des accessoires pour positionner vos produits (support en plastique transparent, mannequin, kit de suspension, ruban adhésif…).
- Des diffuseurs et réflecteurs de lumière : ils vous permettront de jouer ou d’éliminer les ombres ou encore d’optimiser le rendu des couleurs et textures du sujet.
- Placer le studio dans une pièce sans lumière : aucun risque d’avoir deux types d’éclairage différents
2. La préparation du produit pour le shooting
Une photographie d’un produit poussiéreux ou d’une chemise froissée ne donne pas envie. De plus, photographier des produits bien préparés permet d’éviter une étape parfois fastidieuse : la post-production (ou retouche). Nous allons donc prendre soin de nos produits pour les montrer sous leur meilleur jour.
Voici quelques étapes à suivre pour un projet de shooting photo réussi :
- Portez des gants pour manipuler les produits et éviter toute trace de doigt.
- Utilisez un spray anti-poussière pour les produits texturés.
- Utilisez un spray à vitres et un torchon micro fibres pour les produits lisses (verre, métal…).
- Pour les textiles, pensez à bien les repasser.
– La présentation
Chaque famille de produits est unique et trouver le meilleur cadre est nécessaire pour mettre correctement en valeur son produit. Montrer un maximum de détails d’un produit est essentiel pour augmenter vos ventes.
Il varie souvent entre quatre et six vues selon la typologie de famille : chaque secteur a ses spécificités.
Face, profil, trois-quarts, dos. Pour une présentation six vues, on ajoute une photo prise au-dessus du produit et une photo zoomée pour les détails (tissus, coutures, matières etc.).
– de face : c’est la première photo du produit que l’on présente et donc la plus représentative. Il faut, pour cette vue, positionner son appareil photo « à niveau ». C’est à dire que le centre de l’objectif doit viser le centre du produit. Celui-ci sera alors proportionné et ses contours absolument parallèles : pas de déformation du produit.
– à plat (ou flat-lay) : il est souvent choisi pour la photographie culinaire, et le secteur de la mode (textile, bijoux…) pour une photo simple et efficace. Pour réaliser une bonne prise de vue flat-lay, il faudra faire attention à ce que la lentille de l’objectif soit bien parallèle au produit, pour éviter les défauts de perspective.
– le porté : également choisi pour les secteurs de la mode, le porté permet d’imaginer le produit « en situation » et d’aider le visiteur à se voir arborer ce produit : un costume cintré, un chapeau, une combinaison de ski… les exemples sont multiples et ont tous le même effet : un taux de conversion plus élevé.
Les plus de Caro
- Pour un enchainement fluide de la prise de vue, étiquetez vos produits par famille, mais aussi par taille, couleur, matière…
- Se munir d’accessoires de prises de vue : mannequin main, tête, mannequin ghost permettant un détourage plus simple (mannequin blanc).
- Pour une homogénéité dans la série de vues, ne pas zoomer / dézoomer et ne pas bouger la position de l’appareil photo, au risque d’avoir des images de tailles et de perspectives différentes, ce qui dénaturerait le produit
Pour obtenir des photographies de produits réussies, un bon éclairage est essentiel. Il s’agit de l’élément moteur dans la photographie de produit. Le rendu des objets à présenter en ligne ou en catalogue est un facteur déterminant dans la décision d’achat : mieux ils sont éclairés, plus ils ont de détails et plus le visiteur apprécie !
3. L’éclairage : les notions à connaître
- La température de couleur : elle représente, en de simples termes, la tonalité de la lumière : si une lumière est plutôt chaude (lumière de bougie) ou plutôt froide (ciel très couvert). Elle se mesure en degrés Kelvin et varie de 800°K à 12 200°K.
En photographie de produit nous choisirons une température de couleur se rapprochant le maximum d’une lumière neutre : ni chaude (jaune) ni froide (bleue). C’est que l’on appelle « la lumière du jour », et elle est estimée à une température de couleur entre 5000 et 6500°K.
- La balance des blancs : elle est intimement liée à la température de couleur. C’est une fonctionnalité de l’appareil photo permettant de repérer les différentes sources de lumière et leur température de couleur pour les corriger en « lumière du jour » et avoir une photo, une fois de plus, aux tonalités ni trop froides ni trop chaudes. L’éclairage type LED est celui se rapprochant le plus de la lumière du jour.
Comme cité plus haut, l’éclairage LED est la source de lumière la plus fiable pour un éclairage neutre type photographie de produit. Il a aussi d’autres avantages et c’est pour cela qu’on favorisera ce type d’éclairage :
- C’est un éclairage qui peut se brancher sur secteur : autonomie assurée !
- Les éclairages LED peuvent bénéficier de variateurs de puissance : pas besoin d’approcher ou d’éloigner la source de lumière pour en modifier son intensité.
- Contrairement au flash, l’éclairage LED permet une prévisualisation directe de l’impact lumineux sur le produit.
- C’est un éclairage économique, qui est à son intensité maximale dès qu’il est branché (n’a pas besoin de « chauffer ») : prêt à l’emploi.
- C’est également un éclairage qui ne chauffe pas, donc parfait pour la photographie de produits sensibles à la variation de température.
Les plus de Caro pour de la DIY photographie : le set lumineux idéal
- Nombre de sources : pour des produits de petite et moyenne taille (max 30cm) : cinq sources LED (trois pour le produit, deux pour le fond) et pour des produits de grande taille (taille humaine) : huit sources LED minimum (quatre pour le produit, quatre pour le fond).
- Taille de la source : pour avoir une lumière diffuse, on favorisera un éclairage de grande taille type boîte à lumière, pour réduire le contraste de l’éclairage et donc les ombres.
- Positionnement des sources :
- sur le produit : deux sources LED à gauche et à droite, orientées à 45°. Plus les impacts des sources sont parallèles, plus la lumière sur le produit sera homogène : les ombres sur le produit s’annuleront automatiquement. Pour une configuration à cinq sources, positionnez une troisième source au-dessus du produit, entre les deux premières.
- sur le fond : positionnez les deux sources sur le fond cyclo comme sur le produit, parallèles entre elles et par rapport au sol.
- Positionnement du produit : veillez à ce que votre produit soit le plus éloigné du fond cyclo : cela vous évitera d’avoir des ombres dues à l’éclairage du produit.
Nous voici arrivés au cœur du sujet : la liste des réglages à connaître pour votre appareil photo. Tout d’abord, petit cours de photographie pour que vous compreniez comment fonctionne le couple appareil photo + objectif.
4. L’appareil photo et l’objectif : les bases essentielles
Pour faire une photographie que l’on appelle bien exposée – ni trop éclairée (brulée) ni trop sombre (bouchée) – nous devons régler trois variantes qui sont couplées entre elles : si l’une varie, alors les deux autres aussi.
- L’ouverture : appelée aussi le diaphragme. C’est par cet endroit que la lumière entre. Plus le « nombre f » est petit, plus l’ouverture sera grande, donc plus de lumière entrera dans l’appareil pour faire la photo. Elle gère la profondeur de champ : la partie floue dans une photo. Plus l’ouverture est grande (donc le nombre f petit), plus la partie floue sera importante.
- La vitesse d’obturation : c’est le temps que reste ouvert le diaphragme pour faire entrer la lumière. Pour avoir une photo bien exposée, il faudra qu’une quantité suffisante de lumière entre dans l’appareil photo : ni pas assez, ni trop. Si on laisse entrer trop de lumière, cela veut dire que la vitesse est trop lente et donc la photo sera « brûlée », c’est-à-dire trop claire. Selon l’environnement dans lequel vous vous trouvez, un couple ouverture/vitesse existera toujours pour créer une photo bien exposée.
- Les ISO : ils gèrent la « sensibilité » du capteur. Au temps de l’argentique, on pouvait « forcer » une photo à être plus claire en augmentant la sensibilité à la lumière du film photo. C’est une ancienne technique, qui a été appliquée aux appareils numériques. Si le couple vitesse/ouverture n’est pas assez fort et que la photo manque de lumière, il faut augmenter les ISO afin d’obtenir plus de lumière. Cela fonctionne bien mais il ne faut pas abuser sur les ISO, car cette technique finit par détériorer l’image (ajout de grain en argentique, ajout de bruit en numérique).
Prenez le contrôle
Si vous souhaitez obtenir des photos fidèles à vos produits, de qualité, oubliez le mode tout automatique. Il est peut-être tentant pour un débutant mais rien de mieux que d’avoir le contrôle sur sa production. Vous le verrez ci-dessous, ce n’est pas bien sorcier. Position mode MANUEL !
- Réglez votre balance des blancs : soit en automatique, l’appareil photo calcule lui-même quel est le meilleur réglage pour une photo aux tonalités neutres, soit en personnalisée. Vous avez la possibilité, avez une « charte de gris » de directement créer votre propre balance des blancs approprié à votre set de production.
- Choisissez votre qualité d’image : en général on choisit du L (large). Si vous souhaitez faire de la retouche sur Photoshop et que vous vous y connaissez un peu, alors choisissez le mode RAW + Large.
- Désactivez le flash : il viendrait déboussoler toute la mise en place de votre studio.
- L’ouverture : afin d’avoir un produit absolument net, et supprimer la profondeur de champ, on partira sur une valeur du nombre f entre 11 et 16. Plus le produit sera gros, plus l’ouverture devra être petite.
- La vitesse, couplée à l’ouverture, devra être lente, afin de laisser assez de lumière dans le diaphragme. On partira donc sur une vitesse à 1/30e de seconde. Il est conseillé de choisir un trépied très stable pour éviter les vibrations et donc des photos floues.
- Pour donner un coup de pouce à votre appareil photo si votre photo est trop sombre, augmentez les ISO. De base, on part sur une valeur de 100. Vous pouvez aller jusqu’à 800 si vous avez vraiment besoin de plus de lumière. Attention, plus vous montez dans les ISO, plus vous perdez en qualité d’image.
Les plus de Caro : quel matériel choisir
- Appareil photo : deux options, un appareil photo milieu de gamme sera amplement suffisant pour des photos destinées au web (Canon EOS 90D ou Nikon D610), tandis qu’il sera conseillé d’utilisé un appareil photo plein format pour une utilisation print des visuels (Canon EOS 6D Mark II ou Nikon D850).
- Objectif : pour la photographie de produits de tailles moyennes à grandes, on pourra s’orienter vers un 18-135 mm ou bien un 24 – 105 mm. Pour la photographie de petits produits (bijoux par exemple) nous choisirons un objectif macro 100 mm.
- Trépied : la stabilité sera très importante dans vos prises de vues. Nous conseillons la marque Manfrotto, qui permet de positionner très finement l’appareil photo.
Une photographie de produit réussie rime non seulement avec présentation attractive mais aussi avec mine d’informations.
A défaut de pouvoir essayer un vêtement, observer en détail un équipement électroménager, les fonctions d’un appareil technique, ou encore un bijou, un visiteur cherche à obtenir le maximum d’informations visuelles. Pour se faire, vous pourrez vous équiper d’accessoires vous aidant à photographier au mieux vos produits.
5. Accessoires
- Supports : pour surélever un objet, le caler dans la position souhaitée, le photographier sous plusieurs angles.
- Kit de suspension : il vous aidera, par exemple, à photographier un sac à main et sa anse.
- Adhésifs : il vous aidera par exemple à maintenir un produit.
- Mannequins ghost : pour la photographie de vêtements portés.
- Il est à la fois possible d’être classique et d’avoir une touche d’originalité. Pour de la bijouterie par exemple, vous pouvez utiliser des supports de type galet en pierre pour positionner un pendentif.
– Prises de vues fixes
- La classique : la photo de face/ arrière, utilisez-là pour des produits simples de type bouteilles, contenants, emballages.
- La prise de vue à plat (flat-lay) : un classique devenu tendance sur les réseaux sociaux, idéal pour présenter un seul produit ou une composition de produits, telle qu’une box cadeau par exemple. Elle est particulièrement utilisée pour la photographie textile.
- La macro : obligatoire pour photographier de petits objets comme des bijoux, composants électroniques ou encore pour dévoiler les détails d’un produit. Elle se réalise impérativement avec un appareil photo équipé d’un objectif macro.
– Multi-angles
C’est l’étape incontournable, la plus courante pour montrer une référence sous différentes facettes, différentes nuances ou teintes de couleurs. Il s’agit en général de trois à six photos réalisées à la même échelle.
- Dans le cas d’une paire de chaussure photographiez chaque angle d’une paire : trois-quarts gauche, face, arrière, trois quart-droit, dessus et dessous.
- L’utilisation d’un plateau tournant motorisé et de la mémoire de position d’un logiciel packshot vous faciliteront la tâche pour obtenir des séries de visuels multi-angles homogènes.
Les plus de Caro
- Renseignez-vous sur les nouvelles tendances ou piochez tout simplement des idées en recherchant des exemples par produit sur Pinterest ou Instagram.
- Utilisez des repères pour marquer les angles à photographier afin d’avoir de l’homogénéité selon les produits photographiés.
6. Animation 360° ou vidéos ?
L’un et l’autre permettent de rendre la frontière entre la présentation physique et digitale moins imperméable.
Les deux différences fondamentales entre vidéo et animations proviennent du format et de leur utilisation. L’animation est interactive (zoom, possibilité de la faire pivoter tactilement ou via une souris…) et son format, HTML, lui permet seulement d’être lue et de voir l’ensemble de ses fonctionnalités utilisées sur un site web.
La vidéo n’est certes pas interactive mais sont ses formats (MP4/.MOV) donnent l’option de l’intégrer sur un site mais aussi sur les réseaux-sociaux, sur un emailing, etc.
Vidéo 360° :
– Process pour une animation 360°
- S’équiper d’un plateau tournant 360 motorisé est indispensable pour réaliser facilement animations et vidéos de plusieurs sujets.
- Centrez le produit sur le plateau tournant.
Sans logiciel, il vous faudra, marquer des repères sur le plateau, cela degré par degré. Vous photographierez ensuite le produit à intervalles réguliers… Fastidieux et surtout chronophage, si plusieurs animations sont à réaliser. - Comptez, lors de la rotation du plateau, 12 à 24 photographies pour obtenir un résultat fluide avec un poids final acceptable des fichiers pour une utilisation sur le Web.
- Pour un résultat final de qualité, retouchez chaque visuel (détourage si le fond n’est pas déjà blanc, ajustement de colorimétrie…).
- L’assemblage final se fait au format HTML5, compatible avec une utilisation sur tout type de support (smartphones et tablettes tactiles notamment) avec un logiciel de création 360.
7. Retouche des visuels et export des fichiers : comment gagner du temps ?
Nous y sommes, la dernière étape de notre flux de production, et pas des moindres : la retouche des visuels et l’export de vos fichiers.
– Retouche
Pour de la photographie de produit, il s’agit de détourage et d’ajustements de couleurs (si besoin). La prise de vue de vos sujets sur fond blanc avec un éclairage optimal, comme nous l’avons vu précédemment, vous facilite grandement la tâche. Cela car l’objet se distingue du fond. Voici, ci-dessous un exemple de retouche :
- Dans les calques sur la barre de taches, dupliquez l’arrière-plan (background) avec un clic droit.
- Sélectionnez l’outil baguette magique, disponible dans la barre d’outils.
- Avec cette baguette, cliquez sur le fond de votre visuel
- Ajustez la tolérance pour sélectionner l’ensemble de l’arrière-plan.
- Une fois le fond totalement sélectionné, il faut créer un calque de remplissage “courbes”.
- Ajustez la courbe pour obtenir un fond blanc pur
- Le principe du détourage est identique, fonctionnant avec les calques et la sélection, sauf qu’il faudra supprimer l’arrière plan plutôt que de l’éclaircir.
Pour une animation à 360°, il faudra répéter l’action autant de fois que vous avez de photos.
Export
Il est possible, dans Photoshop, de paramétrer un export pour toutes les photos de votre animation. On appelle ça les scripts. Vous pouvez le personnaliser selon votre cahier des charges : format, taille d’image, DPI…
La boucle est bouclée !
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